SUPERVISION à TAVERNY
L’analyse de pratiques ou supervision s’adresse aux professionnels en charge de soin, de thérapie ou d’éducation, dans un cadre individuel, de groupe ou institutionnel. Véronique Cormon travaille avec des orthophonistes, des éducateurs, des assistants sociaux, des enseignants, ou des psychologues.
SUPERVISION des PRATIQUES PROFESSIONNELLES
Aspect essentiel de ces métiers, les séances de supervision individuelle permettent à la fois de réfléchir sur l’implication relationnelle et affective dans la pratique professionnelle mais également de prévenir les risques de traumatisme par procuration ou traumatisme vicariant. Les professionnels de l’aide sont en effet exposés au matériel traumatique apporté par les patients qui peut ainsi se répercuter sur la vie tant professionnelle que personnelle du thérapeute.
Lors de la supervision de groupe, à partir d’une situation qui pose problème au professionnel, nous prenons le temps de comprendre le contexte, en posant des questions aidantes pour clarifier la pensée, puis en proposant des interprétations à partir des expériences professionnelles de chacun. L’objectif de ces séances est de rechercher « la juste distance », c’est à dire une relation où l’affect est contrôlé, ce qui garantit une posture professionnelle en limitant l’impact personnel. Des pistes théoriques peuvent être élaborées à partir du travail du groupe.

L’écoute n’est jamais sans effets sur l’écoutant
- Supervision des pratiques professionnels
Le traumatisme vicariant ou traumatisme par procuration
Ce traumatisme résulte de ce que ressent le thérapeute à l’écoute des témoignages des vécus traumatiques d’autrui. Par empathie, le thérapeute voit, sent, entend, touche et ressent la même chose que la victime alors qu’il écoute les expériences traumatiques pour permettre à la victime d’atténuer sa douleur. Le thérapeute est ainsi confronté à un risque de fatigue de compassion, d’épuisement professionnel, de burn-out ou de traumatisme vicariant.
C’est un traumatisme secondaire dans la mesure où le soignant n’a pas vécu le traumatisme mais ils en ressent néanmoins les séquelles, par identification et compassion. Ses effets ressemblent aux signes d’un syndrome post-traumatique ou d’une dépression et provoquent des changements importants au niveau cognitif, émotionnel, comportemental, relationnel et spirituel chez le thérapeute.
Une attention et un soin particulier doivent ainsi être apportés aux professionnels pour gérer ces aspects contre-transférentiels et accepter les moments de retrait et de ressource pour prendre soin de soi.
Développez une relation particulière entre les membres du groupe
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