Supervision
SUPERVISION ou
ANALYSE DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES
Supervision individuelle
L'analyse des pratiques ou supervision s'adresse aux professionnels en charge de soin, de thérapie ou d'éducation, dans un cadre individuel, de groupe ou institutionnel.
Depuis plus de 20 ans, grâce à sa formation et son expérience, Véronique Cormon accompagne des psychologues cliniciens, en pratique institutionnelle ou libérale, des orthophonistes, des éducateurs, des enseignants, ou des assistants sociaux dans leur pratique professionnelle.
Aspect essentiel de ces métiers, les séances de supervision individuelle permettent à la fois de réfléchir sur l'implication relationnelle et affective dans la pratique professionnelle mais également de prévenir les risques de traumatisme par procuration ou traumatisme vicariant. Les professionnels de l'aide sont en effet exposés au matériel traumatique apporté par les patients et peut ainsi se répercuter sur la vie tant professionnelle que personnelle du thérapeute ou aidant.


Supervision de groupe
Lors de la supervision de groupe, à partir d'une situation qui pose problème au professionnel, nous prenons le temps de comprendre le contexte, en posant des questions aidantes pour clarifier la pensée, puis en proposant des interprétations à partir des expériences professionnelles de chacun.
Le travail du groupe s'effectue dans l'écoute de la parole et le ressenti de chacun à l'intérieur d'un cadre dont Véronique Cormon est le garant. Il s'agit d'une condition indispensable pour instaurer un climat de confiance et de sécurité.
L'objectif de ces séances est de rechercher "la juste distance", c'est à dire une relation où l'affect est contrôlé, ce qui garantit une posture professionnelle en limitant l'impact personnel. Des pistes théoriques peuvent être élaborées à partir du travail du groupe.
L'écoute n'est jamais sans effet sur l'écoutant
Le traumatisme vicariant résulte de ce que ressent le thérapeute à l'écoute des témoignages des vécus traumatiques d'autrui. Par empathie, le thérapeute voit, sent, entend, touche et ressent la même chose que la victime alors qu'il écoute les expériences traumatiques pour atténuer la douleur de la victime. Le thérapeute est ainsi confronté à un risque de fatigue de compassion, d'épuisement professionnel, ou burn-out ou de traumatisme vicariant.
C'est un traumatisme secondaire dans la mesure où le soignant n'a pas vécu le traumatisme lui-même mais il en ressent néanmoins les séquelles, par identification et compassion. Ses effets ressemblent aux signes d'un syndrome post-traumatique ou d'une dépression et provoquent des changements importants au niveau cognitif, émotionnel, comportemental, relationnel et spirituel chez le thérapeute.
Une attention et un soin particuliers doivent ainsi être apportés aux professionnels pour gérer ces aspects contre-transférentiels et accepter les moments de retrait et de ressource pour prendre soin de soi.
