Des psychanalystes à votre écoute

Psychologue à Taverny (95)

En tant que psychologue clinicienne, j’accueille en consultation les adultes ou les adolescents rencontrant des difficultés passagères, un sentiment de mal-être ou souffrant de troubles psychologiques qui peuvent affecter tant la vie personnelle que professionnelle.

Je reçois également les familles ou les parents en questionnement dans leur relation à leur enfant ou leur adolescent.

Je suis spécialisée dans les troubles liés aux traumatismes, mais également dans les différentes formes de dépression qui peuvent susciter des crises d’angoisse, des phobies, ou des troubles obsessionnels. Je suis également formée dans l’approche des difficultés liées à la souffrance au travail telles que le burn-out, le stress ou le harcèlement moral. 

Face à certains événements de la vie, les personnes peuvent avoir besoin d’une aide ou d’un soutien ponctuels, lors d’une naissance, d’un deuil, d’une séparation ou du départ à la retraite. J'accompagne les mères dans leur maternité, tout au long de la grossesse et lors des premiers mois de vie du tout petit. 

Je vous propose mon écoute dans ce lieu privilégié que constitue mon Cabinet et vous invite à me contacter pour toute demande.

Psychothérapeute, Taverny

VICTIMOLOGIE

LE VIOL : UNE TENTATIVE DE MISE A MORT

Véronique Cormon, psychologue clinicienne, est l’auteur de « Viol et renaissance » (Editions l’Archipel, mars 2004). Spécialisée en victimologie, elle a développé une approche personnelle de ce traumatisme et de ses conséquences. La prise en charge des victimes s’appuie sur sa connaissance et son expérience quant à la gestion du stress post-traumatique.

Comment aider les femmes victimes de viol, à remettre en marche leur montre existentielle fracassée par ce traumatisme ? Quelle est donc la tâche du professionnel qui se propose pour ce travail ? Accompagner la victime et l’aider à en parler avec ses propres mots, peut l’amener à réintégrer pleinement ce corps dont elle a perdu la jouissance depuis qu’on lui en a dérobé le pouvoir.

Acte criminel à caractère sexuel, le viol est une tentative de mise à mort : il nie la femme dans son existence, dans son identité, et la réduit au rang de « chose ». L’effondrement psychique et physique qui découle de ce traumatisme, laisse la victime submergée par l’effroi. Son temps est comme suspendu. Sa vie est désormais liée à la cause de sa souffrance.

 

Parler, révéler le moment du viol, cet espace-temps où le langage n’est plus, amorce un processus de reconstruction. Mais parler suppose un autre, des autres, qui entendent des paroles qui n’ont au départ aucun corps pour les contenir, qui s’évanouissent si personne ne les recueille.

L’image du professionnel pourrait être celui « d’un ambassadeur du monde des vivants au royaume des morts ».

Mort psychique mais aussi mort des parties de soi, mort de la vie émotionnelle, mort de la croyance en la bonté humaine.

Pour la victime, une des plus grandes difficultés consiste, à accepter l’idée que l’équilibre trouvé jusque-là est perdu à tout jamais. Bien plus, le réveil des traumatismes antérieurs suite au viol l’amène à revisiter sa propre histoire.

L’élaboration de cet instant de mort peut alors déboucher, sur une nouvelle naissance de la personne, une métamorphose. La sorcière Karaba dans le film de Michel Ocelot « Kirikou et la sorcière » en fournit une illustration symbolique.

Psychothérapeute, Taverny